Husky sibérien

Husky sibérien
Husky sibérien noir et blanc
Région d'origine
Région	Russie (Sibérie)
Caractéristiques
Nomenclature FCI
groupe 5 section 1 n°270

Le husky sibérien est un chien de travail fréquemment utilisé comme chien de course de traîneau par des mushers. Pourvu d'une grande énergie, il est le chien de préférence pour tirer une charge légère sur une longue distance.

Deux pluriels sont acceptés : «Huskys» (pluriel francisé) et «Huskies» (pluriel d'origine).

Historique

Le husky sibérien a été originellement développé par les Tchouktches du nord-est de la Sibérie comme chien d'endurance pour tirer les traîneaux. En 1909, un important premier groupe de ces chiens Chukchis (chukchi veut dire "enroué" relatif à l'aboiement si spécifique de ce chien) a été amené en Alaska pour les courses du All Alaska Sweepstake et les propriétaires de chiens d'Alaska n'ont pas tardé à reconnaître les qualités de ces chiens petits et trapus venus de Sibérie.

Husky au soleil

Vue d'un traîneau

Chiens après l'effort

Jeunes croisés Huskies malamutes

Lors de l'hiver de 1925, quand une épidémie de diphtérie frappa le village isolé de Nome, en Alaska, un relais d'attelages parvint à livrer un sérum essentiel depuis la ville lointaine de Neana. Cette prouesse héroïque valut à ces chiens ainsi qu'à leurs maîtres une notoriété nationale. L'un de ces conducteurs, Leonhard Seppala, entreprit une tournée nationale à travers les États-Unis avec son attelage de huskies, descendants des premiers venus de Sibérie. En Nouvelle-Angleterre, il participa à de nombreuses compétitions qui prouvèrent toujours une fois la supériorité du Husky sibérien sur les chiens locaux. Les conducteurs et les premiers éleveurs de Nouvelle-Angleterre firent l'acquisition de meutes, obtenant la reconnaissance de l'AKC pour la course en 1930 et fondèrent le Siberian Husky Club of America en 1938.

Bibliographie :De la peur du loup à l'amour du chien

Apparence

Le Husky sibérien exige assez peu de soins. Il est d'un naturel propre jusqu'à l'obsession et il est sans odeur. Il est sujet aux parasites (tiques et puces) tout comme les autres races de chiens. Le husky se nettoie comme un chat. Même quand il est enduit de boue, il se lave lui-même, de sorte que les bains sont rarement nécessaires. En réalité, la majorité des propriétaires de huskys ne baignent leur chien qu'une fois par année ou moins.

Les huskys muent deux fois par année : ils changent totalement de fourrure. C'est une période pendant laquelle ils perdent leur poil de façon spectaculaire et qui peut durer trois semaines ou plus. Le bon côté de la chose est que cela ne se produit que deux fois par année. Le reste du temps, les huskies perdent assez peu de poils. Plusieurs sont d'avis que cette mue occasionnelle est moins pénible que les pertes de poil à longueur d'année de plusieurs autres races. Par contre, la mue peut être plutôt désagréable. Les poils tombent en touffes de différentes tailles et nécessitent le passage habituel de la brosse et de l'aspirateur. Il faut souligner, cependant, que la chronologie de ces mues dépend du climat. Il arrive quelquefois, quand les chiens vivent sous un climat plus chaud, que les chiens n'aient pas de changements saisonniers clairement identifiables et qu'ils perdent du poil à l'année.

En dehors des saisons de mue, le husky nécessite particulièrement peu de toilettage. Il n'est ni indispensable ni recommandé de le raser ou de le tondre, même en été, son poils agit en effet comme une couverture de survie et le protège légèrement du chaud, un husky par exemple vivra mieux l'été à Marseille qu'un labrador noir ou un rottweiler. Il suffit de le brosser de temps en temps pour enlever les poils morts et pour garder la fourrure fraîche et brillante. Les griffes doivent être vérifiées et coupées périodiquement et il est important de vérifier régulièrement les coussinets des pieds pour s'assurer de leur bon état, surtout chez les chiens de travail.

Races proches

Le husky a des cousins qui lui ressemblent : le malamute, le samoyède, le grœnlandais... Ils viennent d'Alaska et de Sibérie. Le malamute ressemble assez au husky mais il est plus puissant.

Malamutes adolescents

Tempérament

Le husky sibérien est d'un tempérament particulièrement agréable, affectueux sans être obséquieux. Ce caractère agréable et amical est probablement un héritage ancestral, dans la mesure où les chukchies tenaient leurs chiens en haute estime. Il les logeaient avec la famille et encourageaient les enfants à jouer avec eux. C'est un chien alerte, qui cherche à plaire et qui s'adapte aisément. Un chien agressif est inapte au travail d'équipe et ne peut donc être un bon chien de traîneau. Les huskies sont des chiens extrêmement intelligents et indépendants. Ils peuvent être particulièrement têtus, étant donnée leur fonction d'origine, et ils s'ennuient aisément. Ce caractère indépendant et entêté peut quelquefois mettre votre imagination à l'épreuve. Sa polyvalence en fait un compagnon agréable pour les gens de tout âge et de toutes sortes. Cependant, on ne le recommande le plus souvent pas comme premier chien, étant donné qu'avec un animal aussi remarquablement intelligent et manipulateur, les erreurs sont aisément commises et quelquefois complexes à corriger. Même s'il est particulièrement affectueux envers sa famille d'accueil, le husky n'est le plus souvent pas le chien d'un seul homme. Il ne craint pas les étrangers et n'est pas méfiant et il peut être aussi accueillant pour un voleur éventuel que pour un membre de la famille. Ce n'est pas un chien de garde, même si à cause de sa personnalité et de son apparence, il peut être une dissuasion pour ceux qui connaissent mal sa nature principalement hospitalière.

Santé

Le Husky sibérien est un chien d'une santé remarquable. Si on s'en occupe convenablement, il nécessite assez peu de soins, en dehors des examens et vaccins périodiques. Les husky sont des chiens qui peuvent se paralyser particulièrement vite, dès l'âge de 7 ans si on ne s'en occupe pas suffisament, ainsi il faut les faire courir l'ensemble des jours pour que leur santé reste remarquable !

Dysplasie de la hanche

L'incidence de la dysplasie de la hanche est assez faible. Cependant, les chiens conçus pour la reproduction devraient, entre autres, faire l'objet d'une certification de la " Fondation orthopédique animale " avant l'accouplement. Cette certification ne peut être obtenue avant l'âge de deux ans. Les efforts soutenus des éleveurs ont permis de maintenir l'incidence de ce problème à un faible niveau.

La dysplasie de la hanche peut être dangereuse et faire mourir le chien.

Problèmes oculaires

Selon la CERF (Canine Eye Registry Foundation), l'incidence de cataractes chez les animaux vérifiés par l'ACVO (American College of Veterinary Ophtalmologist) est d'environ 15-18%. L'incidence véritable est certainement plus élevée, dans la mesure où nombre d'éleveurs d'expérience peuvent découvrir l'anomalie précocement et ne font pas certifier les chiots. Typiquement, ces cataractes affectent peu la vision du chien qui peut lorsque même mener une vie heureuse et normale après stérilisation. Cependant, il existe une forme de cataractes plus agressive qui progresse rapidement et peut entraîner une cécité totale vers l'âge de deux ou trois ans.

Il existe aussi un problème de dystrophie de la cornée au sein de la race. Cette maladie cause une perte de vision diffuse et progressive à partir de l'âge moyen. Elle est fréquemment indétectable avant l'âge de 4 à 6 ans, tandis que le chien a déjà pu se reproduire et perpétuer le problème.

Le husky peut aussi être sujet au glaucome, surtout certaines lignées développées pour la course. Le glaucome cause le plus souvent des douleurs et une perte de vision significatives avant que le problème ne soit détecté par le propriétaire.

Chez plusieurs races, dont le husky et le léopard, on a noté la naissance d'un problème d'atrophie progressive de la rétine et d'atrophie rétinienne centrale progressive. Ce sont des affections d'origine génétique et le dépistage chez les couples éventuels a permis d'en diminuer énormément l'incidence au sein de la race. À l'heure actuelle, l'incidence de l'atrophie centrale de la rétine est assez faible

Voir aussi

Liens et documents externes

• (en) Standards de race sur le site de la Fédération cynologique mondiale
• (en) Standard sur le site de l'American Kennel Club
• (en) Standard sur le site de la NZKC

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 24/03/2009.
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