Blondi

Blondi (1934 - 29 avril 1945) était la chienne d'Adolf Hitler.

Description

De race berger allemand, cet animal était un cadeau fait par Martin Bormann à Hitler en 1941. Blondi resta même avec le Führer même pendant son séjour au Führerbunker dans le Berlin assiégé lors de la bataille qui ravagea la ville, au début de laquelle elle y mit bas cinq chiots (en avril 1945)  ; le père était aussi un berger allemand, «Harass», qui appartenait à Gerdy Troost, épouse de Paul Ludwig Troost (tous deux étant architectes et collaborateurs d'Albert Speer). Hitler appela l'un des chiots «Wolf» («loup») qui était son surnom préféré et aussi la signification de son propre prénom, Adolf^[1].

Au cours de la bataille de Berlin, il ordonne à son médecin, Ludwig Stumpfegger, de donner des capsules de cyanure à Blondi pour s'assurer qu'elle ne souffrirait pas, afin d'éviter qu'elle tombe vivante entre mains des soviétiques. Ces derniers retrouvèrent finalement les dépouilles calcinées de la chienne et de l'un des chiots enterrés dans un cratère d'obus. par contre, on ne connait pas le sort des quatre autres.

La secrétaire d'Hitler, Traudl Junge, prétend qu'Eva Braun détestait Blondi et lui donnait quelquefois des coups de pied.

Tous les récits s'accordent sur l'amour qu'Hitler avait pour Blondi. Elle restait fréquemment à ses côtés, et il lui fut permis de dormir dans sa chambre dans le bunker.

Hitler avait déjà possédé un premier berger allemand, qui lui avait été donné en 1921 pendant ses années de difficultés économiques, mais il fut forcé d'envoyer le chien vivre ailleurs ; ce dernier s'échappa et rejoignit son maître. Hitler développa par conséquent un grand respect pour cette race de chiens^[2].

Dans la culture populaire

Blondi est mentionnée dans une chanson de Walter Mœrs, Ich hock'in meinem Bonker et dans un roman de Peter Greenaway, Gold (1992).

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d'une traduction de l'article en anglais intitulé «Blondi».

1. ↑ (en) A. Bullock ; Hitler : A Study in Tyranny ; Penguin Books, 1962. Page 785.
2. ↑ (en) Antony Beevor ; Berlin : The Downfall 1945 ; Viking Books, 2004 ; (ISBN 9780670886951) . Page 357

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